De retour aux cours! [Cours]

Sircophène avait finalement décidé qu'il était temps de redevenir le bon professeur qu'il était auparavant. Il n'avait pas été très actif puisqu'il avait la malédiction Daédrique qui pesait sur son âme, mais surtout parce qu'il avait blessé certaines personnes et regrettait énormément. N'étant pas une personne qui se laissait achever par de tels évènements, il décida de se remettre dans sa peau de professeur sévère et aider les élèves avant que leur examens n'arrivent!

Il était donc seul, pour le moment, assis dans sa chaise roulante, son regard très dur fixait l'horizon. Ses bras croisés sur sa poitrine semblaient avoir pris encore plus d'expansion puisqu'il se bougeait qu'avec cela et, puisque les chemins n'étaient pas très égaux, c'était beaucoup plus difficile dehors! Surtout avec tous ces escaliers... Il semblait quand même affecté par sa position d'handicapé, sa queue estropiée entourée autour de sa taille. Son regard était donc plus dur que normalement et il semblait aussi beaucoup plus sur le point de sauter au cou d'un élève s'il l'emmerdait...

Sircophène avait entendu Tigre marcher derrière lui dans la plaine, mais ne s'était pas retourner pour voir ce qu'il faisait; il attendit tout simplement que celui-ci s'approche, ce qu'il ne fit pas. Quand il s'assied au sol, l'Ulin huma l'air pour savoir s'il reconnaissait l'odeur. Puisqu'il n'avait pas fait de cours depuis longtemps, il ne reconnut pas l'odeur de l'artiste. Il retourna la tête pour s'apercevoir que le jeune homme s'était assis avec un calepin ainsi qu'une plume.

"J'imagine que tu ne viens pas pour mon cours, petit?"

Son ton n'était pas hargneux ni rien; tout simplement calme, mais sévère sans toutefois demander autre chose que du respect et une réponse. Il ne semblait pas mécontent ni impatient. Intrigué serait plutôt le mot! Nullement habitué de voir des hommes se consacrer aux arts!

Sircophène sembla devenir plus immobile qu'il ne l'était déjà; trop immobile peut-être. Même sa respiration avait cessé quand Tigre avait commencé à parler de son tragique moment avec le Titan Daédrique. Ses yeux ne faisaient que fixer l'horizon et il ne broncha point pendant un bon moment... Jusqu'à ce qu'il dût respirer et, cela, longuement! Il ferma les yeux pendant son expiration et les garda fermés jusqu'à ce qu'il expire de nouveau. Après ce court moment -qui aurait pu paraître comme une éternité pour Tigre puisque la réaction de l'Ulin était incertaine- il ouvrit les yeux et les posa sur l'élève, qui ne pût rien déceler dans ceux-ci.

"J'ai promis un engagement complet de ma personne pour l'École. Je n'en ai pas moins donné que ce que je pouvais. Je ne regrète pas le combat; les Daédriques sont morts, sauf pour la petite, la prêtresse folle et... Moi qui en est devenu un contre mon gré. Si tu veux de remémorer le Titan, essaie la télépathie et lis dans les pensées de la personne qui l'a vue de trop près."

Sur ce, il sourit de sa propre blague qui n'en était pas une en tant que tel. C'était très rare de voir le professeur sourire, encore moins dans les temps où il était gravement blessé ou contrôlé par les Daédriques! Cela dût étonner Tigre, qui était un ancien élève et qui connaissait sûrement la courte patience de l'homme chat!

Visiblement, Tigre n'avait pas saisit la blague, si blague il y avait! Cependant, une question lui vint en tête.

-"Est-ce que vous avez consulter les prêtres? Pour votre queue je parle, elle a été endomagé, mais surment pourrait-il vous aidez à au moins vous redonnez votre mobiliter."

Il poussa un petit rire, mais pas vraiment parce que quelque chose était drole, plutôt parce qu'il trouvait sa remarque idiote.

-"Je suis bête, vous avez surment déjà du faire tout cela. C'est simplement que j'avait les pensés ailleur. Si vous chercher quelqu,un pour votre cours, la mise en forme n,est pas mon fort, mais on peut toujours faire une exeption?"

En termiant sa phrase, Tigre semblait enjoué. Cela remontait à fort longtemps depuis son dernier cours en cette matière...

Sircophène, quand Tigre parla des prêtres, saisit les roues de sa chaise roulante et se retourna pour faire face au jeune homme, plus aucun sourire aux lèvres; de retour à cet air sévère... Il saisit sa queue délicatement d'une main robuste et arracha le bandage qu'il y avait au bout; il semblait y manquer un morceau! Comme si on avait arraché, broyé ou coupé le quart de sa queue!

"Jeune homme, cela ne se répare pas. Je dois m'entraîner physiquement à me défaire de cette queue et marcher comme un humain normal, non comme un Ulin, à partir de maintenant. Cette queue était tout ce qui tenait mon monde droit, maintenant il oscille. La queue d'un Ulin est toute son honneur, toute sa vie. Tu ne saurais pas cela parce que tu n'es pas un Ulin. Et si tu ne veux pas faire de cours alors fais-en pas; d'autres élèves vont arriver."

Sircophène ne prit même pas la peine de replacer le bandage sur sa plaie; bien que refermée, on voyait quand même un os sortir dangereusement du bout de chair, ce qui n'était vraiment pas beau à voir. Après avoir fait son petit monologue, l'homme chat revint à sa position initiale; face à l'École, dos droit, regard perdu au loin...

Aedrick honorait encore une fois sa fameuse tradition quand Sircophène, son professeur préféré, donnait un cours, pour lui montrer qu'il n'avait en rien perdu son estime malgré son handicap. Il avait pris un bon déjeuner au hall des guerriers et, après quelques moments de digestion, s'était mis à courir sans s'arrêter jusqu'à la plaine. Sircophène le vit donc arriver au loin, essouflé avant même que le cours aie commencé. Il avait tout de même pris un peu de muscle depuis son premier cours, avec les balles qu'ils devaient attraper. Le jeune garçon stoppa sa course devant l'ulin, respirant bruyamment.

-J'suis là! dit-il entre une forte inspiration et une rauque expiration. Les autres sont pas encore arrivés?

Il regarda aux alentours, remarquant qu'il y avait beaucoup moins de monde qu'avant. Tigre ne semblait pas prêt à assister à un cours non plus. Une pensée triste apparut alors dans les pensées d'Aedrick, mais il préféra la repousser: il refusait de croire que le professeur le plus estimé des habitants du hall des guerriers avait perdu autant de popularité depuis son accident. Les gens avaient-ils perdu foi en Sircophène?

Sircophène eût un faible sourire en s'apercevant que son élève le plus fidèle arrivait. Quand il arriva, par contre, le professeur remarqua alors qu'il n'avait pas changé du tout; aussi maladroit et irréfléchi qu'avant! Il secoua la tête, gardant son sourire et tendit sa main large et puissante à Aedrick.

"Ravi de te voir, Aedrick."

C'était très rare que l'Ulin serrait la main de ses élèves et exprimait son contentement face à eux! Il fit semblant d'ignorer la douleur qui était visible sur ses traits face à l'absence des élèves. Il attendit patiemment pour que les autres arrivent et que le quart d'elfe lui serre la main.

"Moi aussi... Je viens pour le cours..."

Namiko était assez visible pour Aedrick, mais le professeur d'entraînement, lui sursauta! Il se retourna, incrédule d'avoir été pris au dépourvu par une élève qu'il ne connaissait pas. Se retournant pour étudier l'elfe qui alla se poser à côté d'Aedrick, il reconnut les cheveux bleus et les yeux bleus caractéristiques au clan d'elfe qu'il connaissait si bien... Son visage passa de l'étonnement a de la méfiance.

Aedrick serra chaleureusement la main de Sircophène, content de voir qu'il semblait l'avoir un peu en estime. Après tout, il n'avait pas manqué un seul de ses cours depuis son arrivée à l'école. Lorsque Namiko fit son apparition, toutefois, il ne put réprimer un énorme sourire et lui fit un signe de main pour la saluer. Voyant que Sircophène la dévisageait étrangement, il s'approcha d'elle pour lui parler.

-Namiko, je m'attendais pas à te voir ici! dit-il, enjoué. C'est vraiment bien que t'aies décidé de suivre ce cours, on va pouvoir s'entraîner ensemble! Tu vas voir, le professeur est vraiment très bon!

Il ne l'avait pas vraiment revu depuis le combat contre les daédriques, après leur bataille contre Damascus, et ne s'était pas attendu à la croiser ici. Une plaisante surprise!

Namiko rougit lorsqu'Aedrick l'accueillit avec emportement, se plantant à côté de lui, sachant que l'Ulin la fixait toujours d'un air quelque peu méfiant. La jeune elfe se mit côte à côte avec Aedrick, le regard rivé au sol. Un silence inconfortable s'installa. Finalement l'Ulin soupira et se cala dans sa chaise, ayant l'air exténue, vieillit de quelques années!

"Je présume que tu es Namiko, dernière des Hueade?"

Le nom quelque peu imprononçable de l'elfe avait été très bien prononcé, comme si Sircophène l'avait déjà dit des milliers de fois. Namiko sursauta au mot "dernière" et son regard s'assombrit, ses muscles se raidirent. D'un coup puissant de bras, la chaise s'avança jusque devant les élèves. Agrippant fermement les bras de son fauteuil, il se releva, instable. Cela prit quelques instants, mais il réussi à se lever debout! Même s'il n'était pas de toute sa hauteur, il dépassait l'elfe d'un bon pied! Il déposa ses mains sur les épaules de Namiko qui tréssaillit, levant finalement un regard avec un peu de peur directement dans les yeux de l'Ulin qui... Souriait tristement!

"Navré pour ton clan et toi, vous étiez de bons gens."

N'étant plus apte à se tenir debout, il se laissa tomber, mais son derrière retomba plutôt sur le bras de son fauteuil que sur la chaise elle-même! Il s'écroula avec sa chaise au sol, sa queue bien en vue des deux élèves. Namiko parût effrayée par le membre détruit et aussi très surprise par les paroles de son professeur. Sircophène prit quelques temps pour se remettre sur ses deux roues.

Aedrick était resté silencieux pendant toute la discussion entre Namiko et le professeur d'entraînement, considérant cela comme une conversation privilégiée entre deux personnes qui semblaient se connaître et s'ignorer en même temps. Il ne se prononça que lorsqu'ils eurent fini de se parler, impatient de débuter comme d'habitude.

-Alors, dit-il, on fera quoi aujourd'hui dans le cours, Monsieur Zéna?

L'heure du cours approchait et le jeune garçon était déçu de voir que d'autres élèves ne semblaient pas arriver. Peut-être avaient-ils été gravement blessés pendant la bataille contre le Titan, mais c'était tout de même inquiétant de voir que même les élèves réguliers n'étaient pas présents.

Soupirant, reculant d'un seul coup son fauteuil et le gardant en ballant tout à la fois, Sircophène fit un autre tour de la plaine des yeux pour essayer d'apercevoir un autre élève. Secouant la tête, déçu de voir que les élèves étaient soit morts soit ils ne pensaient plus que les cours d'entraînement étaient importants ou qu'ils n'avaient plus confiance en un professeur handicapé. Bien évidemment, l'option dernier était très douloureux pour l'Ulin et surtout dégradant. Soupirant à nouveau, il sortit une sorte de gros bâton de métal et des roches rondes. Il y en avait qui étaient en une pierre qui semblait lourde et d'autres plus légertes.

"Nous ne sommes que trois alors ce sera parfait. Nous avons chacun un poste que nous allons devoir alterner. Une personne devra lancer une roche vers l'autre personne qui va tenir ceci (l'énorme bâton de métal). Bien évidemment, j'ai plusieurs roches et plusieurs bâtons que vous pourrez faire l'expérience duquel vous aimez le mieux. Le lanceur devra déjouer le frappeur, mais il devra lancer dans un diamètre de deux mètres autour du frappeur. La troisième personne se placera dans un endroit stratégique qu'elle trouvera devant le frappeur pour attraper la balle. Quand la balle est frappée derrière, c'est le frappeur qui court la chercher. Devant, c'est la personne qui attrape."

L'Ulin sembla alors, dans la grimace qu'il émit, avoir de l'irritation envers son handicap. Il était au même niveau que les élèves, recommençant à zéro tout l'effort et le travail qu'il avait fait pour perfectionner son corps. Il vida le sac qui était à ses côtés et plusieurs bâtons -minces à épais, petits à grands, en bois ou en métal- tombèrent ainsi que des roches -légers à lourds, petites à grosses et faites de plusieurs matériaux différents-. Il y avait aussi d'énormes gants faits en peau de vache, donc très résistants. Peut-être en peau de veau aussi, ou de boeuf... De toutes sortes d'animaux! Ils étaient de formes et de tailles différentes pour mieux convenir aux élèves.

"Faites attentions aux matériaux quand même, je les fais moi-même. Si les "balles" éclatent, c'est déjà moins grave. Vous aurez tout simplement plus de points."

Le quart d'elfe écouta attentivement les directives expliquées par Sircophène, sachant que celui-ci n'aimait pas répéter ce qu'il venait d'expliquer. À la mention de la dernière règle, un sourire narquois se dessina sur le visage du jeune garçon: il avait évidemment envie d'avoir des points supplémentaires! Il se mit donc à essayer les différents bâtons, fendant l'air pour se donner une idée de leur poids et de leur maniabilité. Il fit vite son choix et se retourna vers l'ulin et Namiko, tenant dans sa main une perche moyenne et plutôt épaisse. Il était prêt à commencer.

Voyant qu'Aedrick prenait les bâtons, Namiko se jeta sur les gants, prenant un gant assez léger, mais aussi résistant puisque c'était quand même des roches qu'elle allait attraper! Pourtant, quand Sircophène vit que le jeune quart d'elfe avait choisit un bâton très résistant, l'Ulin prit la peine de prendre une balle faite de... Terre!

"Je n'avais pas expliqué les pointages... Vous frappez une balle, vous avez un point. Vous attrapez une balle, vous avez deux points. Vous lancez une balle et déjouez le frappeur, vous avez un point. Vous détruisez cette balle-ci, vous avez moins deux points. Vous brisez une balle comme celle-ci (il prit une balle faite de roche qui semblait TRÈS solide), vous avez quatre points. Vous frappez un jouer avec une balle, vous avez deux points. Puisque vous allez alterner de postes, si le frappeur frappe la balle, le lanceur devra essayer de l'attraper lui aussi. Si le lanceur attrape la balle, peu importe si elle est frappée devant ou derrière, le lanceur à trois points. Et si la personne qui attrape les balles attrape une balle frappée ou lancée derrière le frappeur, elle gagne cinq points."

Sircophène souriait de son air quelque peu arrogant naturel; il aimait créer des jeux ou l'enjeu était spécial, les règles bizarres et, surtout, que le jeu bouge! Peu importe ce qu'ils faisaient, ils auraient des points!

Aedrick attendait la règle qui disait que frapper quelqu'un avec le bâton donnait un bonus de points, mais celle-ci ne vint jamais. N'écoutant pas vraiment les autres, il fut un peu confus lorsque le professeur termina son explication. Faisant semblant d'avoir tout compris, il hocha lentement la tête avant de se diriger vers ce qui semblait être un bon endroit pour frapper.

-Vas-y pas trop fort, hein? dit-il à Namiko d'un ton amusé. Il faudrait pas que je casse le bâton en essayant de frapper ta balle!

Pendant que Sircophène parlait, il cru entendre son nom pas mal de fois, ces cris venait Florenzo qui courrait vers son professeur "favoris". Ayant entendu qu'il avait perdu ses jambes, Florenzo avait mainte fois tenté de visiter son professeur mais celui-ci devait tout le temps se reposer lorsqu'il tentait ses visites. Pour lui ce n'était que le simple fruit du hasard, il arrivait au mauvais moment voila tout. Dès qu'il avait apris que Sircophène donnerait un cours malgré son handicap, il s'était juré d'y participer pour lui apporter son "soutient moral". Il sauta donc sur Sircophène après sa course éffrené et le serra dans ses bras d'une manière fortement incomodante.

Oh mon dieu j'ai tellement eu peur pour vous! Je vous avais envoyer plein de fleur les avez vous reçu? aller vous bien? êtes-vous toucher par mon attention? Dite moi que mon attention vous fait plaisir!

De la manière que Florenzo tenait Sircophène il lui était impossible de parler vue qu'il avait la figure coller sur la poitrine de Florenzo. Il continua donc de le serrer ainsi sans se gêner des regards que les autre élèves leurs portaient.

Même avec le visage autant écrasé contre la poitrine de Florenzo on pût très bien entendre le feulement que celui-ci produit, qui venait du fond de sa gorge. Brusquement -c'est là qu'on vit que la force de ses bras avait ENCORE augmentée!- il repoussa l'élève dont l'orientation sexuelle était dérangeante qui tomba plusieurs mètres plus loin, trainant dans la terre et l'herbe. Il était rouge de rage, comme à son habitude, et se retint après son fauteuil; il allait se lever -ou sauter, qui sait-, mais son handicap lui revint en tête et il ne fit que serrer pas trop fort les accoudoirs de sa chaise roulante pour ne pas les briser.

"T'es ici pour le cours gamin, ou tu fais qu'essayer de te suicider?"

C'était environs les scènes habituelles entre Florenzo et Sircophène; celui-ci semblait extrêmement homophobe! Il s'installa de façon plus confortable dans son siège, prenant une balle pour démontrer que sa position allait être de lanceur.

Celui-ci se releva comme si de rien était en penssant: il rouge de gène c'est un bon signe. Il se remis près de celui-ci avec un large sourrire.

Bien sur que je suis venu pour le cours mon choux, je suis sur qu'il va être extra comme les autres! Après tout vous êtes le meilleurs professeur de toute cet école! et le plus beau aussi!

Ont pouvait entendre les élèves plus loin retenir un fou rire, malgré le fait que la même scène se passait tout les cours. Il dévorait Sircophène du regard, c'était quasiment si il se lechait les lèvres quand ce dernier le regardait.

Alors que fait on?

Aedrick semblait impatient de commencer et martelait le sol de son bâton, observant Sircophène et Florenzo en espérant que la conversation s'achève rapidement. Voyant qu'elle persistait, il s'approcha d'eux et répondit à l'élève:

-On joue à un jeu, on lance des pierres et on les tape pour les attraper. On a besoin d'un lanceur et de quelqu'un pour attraper et on est quatre avec le prof, alors tu choisis ta position.

Il tenait fermement son bâton, comme si il pensait que Florenzo allait essayer de lui voler. Il voulait vraiment casser des pierres!

Namiko s'approcha puisqu'elle vit que Florenzo ne saurait pas le pointage. Elle lui expliqua au mot près ce que le professeur avait dit. Elle espérait qu'il comprenait tandis que Sircophène, lui, ne semblait pas s'en soucier. Il garda la boule de terre qu'il avait déjà dans la main et partit se chercher un gant.

"Namiko, place-toi. Aedrick, au bâton. Prépares-toi à ce que je te lance la balle. Toi... En arrière d'Aedrick. Vous allez vous battre pour attraper les balles qu'il ne frappe pas ou celles qu'il frappe croche."

Namiko, lorsqu'elle avait entendue son nom, s'était placée à un endroit qu'elle croyait stratégique; un peu à droite derrière Sircophène. Ce dernier se plaça plus loin de son équipement; Namiko suivit pour prendre la position initiale.

Aedrick acquiesca, content de voir que la partie avançait enfin. Il alla se placer plus loin de Florenzo et se plaça en position de frappe, prêt à recevoir une pierre pour l'envoyer valser.

Content que son professeur lui ait adressé la parole, Florenzo se dirigea là où il lui avait dit en gambadant d'une manière étrange. Il se plaça ensuite en faisant de beau yeux à son professeur, content d'attraper des boules.

Sircophène émit un sourire en coin lorsqu'il s'aperçut que Florenzo avait oublié de prendre un gant pour attraper les balles et remarqua alors qu'il avait que trois balles sur lui. Une en terre qui se briserait facilement, une en roche très lourd et très résistante et l'autre semblait être faite en liannes tissées. Cachant la balle qu'il choisissait avec son gant, le professeur lança avec force et précision... Tout près d'Aedrick juste au dessus de son épaule! La balle fillait à une vitesse folle et le professeur souhaitait qu'elle aille assez vite pour que l'élève la manque puisque... Devinez qui se tenait exactement où fillait la balle, quelque peu camouflée par le corps du quart d'elfe donc elle serait plus difficile à éviter! Sircophène comptait se ramasser des points en frappant Florenzo de sa balle!

Impossible de frapper directement une balle qui passe au-dessus de l'épaule, sauf en donnant un coup de bâton à la verticale. À la vitesse que la balle passa, le jeune garçon ne fit qu'essayer et rata évidemment sa cible, beaucoup trop petite et rapide pour être atteinte avec précision. Il se retourna d'un seul coup de talon pour regarda la balle filer derrière lui, vers Florenzo!